dimanche 13 juillet 2008

Le marché de Frontenac

Connaissez-vous le marché de Frontenac ?

Ca m'étonnerais, c'est tout nouveau !

voici leur site Internet :
http://marchefrontenac.com/

Le 31 mai 2008, Marc (le charmand crapaud, co-proprio avec sa germaine du '"jardin des grenouilles charmantes" à Notre-Dame des Bois) on a assisté à leur première journée.

La flotte qu'il tombais mes amis, je vous dit pas !! Mais coudonc, bénis soient les innocents, on s'est quand même tapé la route et tout le 'kit' pour aller voir ce qu'il en retournait.

Et on a adoré !

Dommage que ce soit si loin, en fait j'aimerais bien y passer l'été.

Le but du marché de Frontenac est de donner une alternative alimentaire aux résidents du quartier Sainte-Marie à Montréal.

J'avais pas réalisé avant à quel point les citadins, à plus forte raison lorsqu'ils n'ont pas de voiture, sont captifs des supermarchés avec tout ce qui en découle : produits importés, pas nécéssairement nutritifs ni même goûteux, grandes marques nationales mur a mur, peu de possibilité de faire changer les politiques commerciales concernant les approvisionnements etc.

C'est trippant qu'il y ait de plus en plus de marchés publics, et en même temps troublant de constater qu'il y ait pas d'avantage de clients à ce petit marché Pourtant l'offre y est fantastique, la qualité irréprochable et les prix ma foi très abordables.

Je vous place quelques photos du marché en général et de notre kiosque. En fait j'y suis allée avec les produits de quelques autres producteurs membres de notre coop, ie Gourmet des cantons).





On avait donc du fromage (offfff course !!!) , des produits de l'érable, des produits de grenouilles (gnak gnak !!) des vins délicieux, des sucons au sucre d'orge et du végé pâte. Sur la photo, c'est Claudia, une employée de la coop qui m'accompagnais cette journée-là.


Je le sais, c'est un parcours de combattants qu'on fait, un parcours semé de 1001 embuches, il faut tout d'abord revoir nos modes de consommation et ensuite pouvoir s'éveiller aux offres différentes autour de nous.

Pour ma part, bien qu'ayant adoré y aller, je constate que je ne fais que couvrir mes frais... c'est certain que de payer 1.50 $ le litre d'essence (okay, j'arrondis moi baon !) de ma grosse gourmande 6 cylindres n'aide pas, mais ca me dit aussi qu'il faut certainement bien plus investir nos marchés de proximité, nos marchés naturels et locaux que d'aller se pitcher au diable vauvert. Surtout quand on a pas tellement de volume !

mp

1 commentaire:

Annie a dit…

Oh! Qu'il est beau le nouveau-né :)))

Bienvenue dans la blogosphère et vivement le Québec à table qu'on puisse le nourrir!

Nie xx